Publié le Dimanche 28 octobre 2012 à 14h15.

Besancenot : "derrière les pigeons, il y a les vautours" - AFP (28/10/2012)

PARIS, 28 oct 2012 (AFP) - Olivier Besancenot (NPA) a estimé dimanche, à propos de l'appel des grands patrons à François Hollande, que derrière les "soi-disant pigeons", "on retrouve tout de suite la grande flopée des vautours"."Derrière la petite flopée de soi-disant pigeons on retrouve tout de suite la grande flopée des vautours qui débarquent, puisque là c'est directement le CAC 40", a déclaré la figure du Nouveau parti anticapitaliste, invité du 12/13 de France 3."Ces soi-disant pigeons, ils ont pas eu besoin de manifester (...) ils ont gagné sur tous les tableaux", "en quatre jours", a aussi lancé M. Besancenot, en référence au mouvement des "Pigeons", ces patrons de start-up en colère contre la taxation des cessions d'entreprises, qui a finalement été assouplie par le gouvernement.  Dimanche, ce sont les patrons de l'Association française des entreprises privées (Afep), regroupant la quasi totalité du CAC 40 et des grandes entreprises françaises, qui ont adressé un appel à François Hollande dans leJDD. Ils y réclament notamment des économies dans les dépenses de l'Etat à hauteur de 60 milliards d'euros sur les cinq prochaines années.A propos de PSA Peugeot Citroën, et des garanties que l'Etat a promis à la Banque PSA Finance (BPF) en contrepartie de la réduction du plan social annoncé en juillet, Olivier Besancenot a jugé qu'"on est en train de faire un nouveau cadeau à un groupe qui s'apprête à fermer potentiellement une usine et à supprimer des emplois"."Est-ce que oui ou non on récupère l'argent public qu'on a donné à des groupes qui aujourd'hui se portent bien, quoi qu'ils en disent et qui s'apprêtent à supprimer des emplois?", a-t-il aussi demandé.Il a rappelé que le NPA était en faveur d'une loi d'interdiction des licenciements, pour "un service public bancaire qui ait le monopole de l'activité en réquisitionnant tous les opérateurs privés", et pour la réquisition, "sous contrôle public", "des entreprises qui font des bénéfices et qui licencient quand même".