Publié le Dimanche 6 septembre 2009 à 08h44.

Gauche anticapitaliste européenne...Débat à l'université d'été du NPA.

Le Forum « Europe » aura été un des moments forts de cette première université du NPA.

Presque toutes les forces politiques de la gauche radicale y étaient représentées : les députés européens Joe O’Higgins, du SP d’Irlande, et Soren Sonegard, de l’Alliance rouge et verte du Danemark, Alda Sousa du Bloco de Esquerda du Portugal, Andrej Hunko de la Gauche anticapitaliste et de la direction de Die Linke de la Région Rhénanie Wesphalie en Allemagne, Chris Harman du SWP britannique, Ewa Grozweska du Parti polonais du travail, Esther Vivas d’Izquierda Anticapitalista de l’Etat espagnol, Flavia D’Angeli de Sinistra Critica en Italie, Céline Coudron de la LCR belge, et François Sabado du NPA.

La situation sociale et politique est, aujourd’hui, difficile pour la gauche radicale en Europe : les attaques capitalistes redoublent ; les dernières élections renforcent plutôt la droite ; les gauches traditionnelles et les directions syndicales accompagnent la crise ; le niveau des luttes, à l’exception de la situation française, reste faible, même si on note l’émergence de nouvelles générations militantes.

Mais la gauche anticapitaliste est là et bien là. Avec un développement inégal, mais avec des forces substantielles, dans des pays comme le Portugal, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, le Danemark, l’Italie et la Grèce ou la France.

Plus significatif, ce sont les convergences politiques, qui, une nouvelle fois se sont manifestées dans le débat : programme anticapitaliste face à la crise, défense des droits des sans-papiers, approche écosocialiste des questions environnementales, réaffirmation de l’indépendance vis-à-vis de la social-démocratie.

Sur le terrain de l’action, les participants ont convenu, par exemple, de prendre des initiatives communes, lors du référendum irlandais du 2 octobre sur le Traité constitutionnel européen ou lors des manifestations sur la question du climat, le 12 décembre à Copenhague.

Bref, au delà des situations politiques nationales ou des origines diverses des organisations, des approches communes sur les évènements et les tâches qui, plus que jamais, mettent à l’ordre du jour l’émergence d’un pôle anticapitaliste à l’échelle européenne.