Publié le Mercredi 6 février 2013 à 14h26.

Réactions politiques à l'assassinat d'une figure de l'opposition en Tunisie - AFP

Voici des réactions politiques mercredi enFrance à l'assassinat d'une figure de l'opposition en Tunisie, Chokri Belaïd.

- Parti communiste Français (PCF) : "Le secrétaire général du Parti des Patriotes démocrates unifiés et leader du Front de Gauche, Chokri Belaïd, a été assassiné ce matin à Tunis. Cet assassinat suscite une très grande émotion. Le Parti communiste français exprime avec la plus grande force son indignation et sa condamnation devant ce crime odieux. Cet acte criminel confirme les menaces qui pèsent aujourd'hui sur la Tunisie de la part de forces hostiles à la démocratie et à un Etat de droit. C'est la révolution tunisienne qui est directement visée. Ce sont les aspirations populaires, l'espoir d'un vrai changement qui sont attaqués" (communiqué)

- Nouveau parti anticapitaliste (NPA) : "Le NPA exprime son horreur face à ce crime odieux. Il apporte son entière solidarité à ses proches ainsi qu'aux militants tunisiens qui partageaient son combat. Chokri Belaïd était le secrétaire général du Parti des patriotes démocrates unifiés (Watad), et à ce titre un des porte-parole du +Front populaire pour la réalisation des objectifs de la révolution+. Il était l'objet d'une campagne haineuse des islamistes pour son implication dans les mobilisations sociales en cours. Le 2 février, il avait déjà fait l'objet d'un agression par des salafistes à l'occasion du congrès de son parti. La veille de son assassinat, il soulignait à la télévision la responsabilité du gouvernement dirigé par Ennahda dans les agressions verbales et physiques dont il était l'objet" (communiqué)

- Gauche anticapitaliste (membre du Front de gauche) : "L'usage de la violence de la part de milices, au service d'Ennahda, se banalise : attaques de manifestations, de rassemblements syndicaux, de dirigeants politiques. Avec l'assassinat d'un dirigeant du Front populaire qui lutte pour que la population recueille les fruits de la chute de la dictature de Ben Ali, un cran a été franchi. Il est vital qu'une enquête permette de retrouver les commanditaires et les exécutants de ce meurtre. La Gauche anticapitaliste assure le Front populaire de toute sa solidarité dans le combat qu'il mène" (communiqué).

   PARIS, 06 fév 2013 (AFP) -