Publié le Lundi 30 mars 2009 à 15h00.

Besancenot (NPA) : il faut décréter "l'Etat d'urgence sociale"

PARIS, 30 mars 2009 (AFP) - Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot a critiqué lundi les mesures "pas vraiment anticapitalistes" du décret encadrant la rémunération des dirigeants d'entreprises aidées par l'Etat, estimant qu'il faudrait plutôt décréter "l'état d'urgence sociale".

PARIS, 30 mars 2009 (AFP) - Le porte-parole du NPA Olivier Besancenot a critiqué lundi les mesures "pas vraiment anticapitalistes" du décret encadrant la rémunération des dirigeants d'entreprises aidées par l'Etat, estimant qu'il faudrait plutôt décréter "l'état d'urgence sociale".

"Quand il y a une catastrophe naturelle, on décrète l'état d'urgence pour prendre des mesures d'autorité : décrétons l'état d'urgence sociale pour rendre le droit à l'existence, le droit à l'emploi, les salaires prioritaires sur la spéculation de certains", a déclaré M. Besancenot sur France 2. Ce ne sont pas "vraiment des mesures anti-capitalistes", a-t-il dit à propos du décret que doit annoncer le Premier ministre François Fillon lundi après-midi. "La rémunération exorbitante des grands patrons c'est un peu l'arbre qui cache la forêt", a jugé le leader d'extrême gauche invitant plutôt à s'intéresser au "mécanisme social qui (les) engendre". "Ca fait longtemps qu'on propose l'interdiction pure et simple des bonus, des stock-options", a-t-il ajouté.

Estimant qu'"une course de vitesse est engagée" avec la crise, M. Besancenot a appelé "la gauche sociale et politique à faire en sorte que toutes ces mobilisations qu'on trouve localement en cascade dans les entreprises du public comme du privé trouvent le chemin des convergences".

Selon lui, il faut "recréer la force du nombre pour imposer un nouveau partage des richesses".

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