Publié le Lundi 27 avril 2020 à 20h47.

« Macronavirus » : à Toulouse, la répression politique s’accentue. Jusqu’où osera aller le gouvernement ?

La semaine dernière, une toulousaine, habitante de la Roseraie, a fait 4 heure de garde à vue pour une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? ». Cette répression politique a soulevé une large indignation.

Nous avons mis en place un collectif d’organisations syndicales, politiques, associatives pour dénoncer cette situation. Ce week-end, plus de 500 personnes solidaires ont envoyés des Selfies en tenant des panneaux « Macronavirus, à quand la fin ? » dont deux députés, des personnalités et des citoyens indignés.

Mais malgré la mobilisation en cours, la préfecture et le procureur ne se sont pas arrêtés là. Dimanche, un habitant du Faubourg Bonnefoy a reçu la visite de la police pour lui demander de retirer une banderole « Macronavirus, à quand la fin ? » à sa fenêtre en le menaçant de garde à vue.

Pire, ce lundi 27 avril, l’ensemble des colocataires de l’habitante de la Roseraie viennent de recevoir une convocation au commissariat !

Certains auraient pu croire que le premier incident était dû au zèle de quelques fonctionnaires. Mais la répétition des faits montre qu’une véritable Police politique se met en place sous les consignes du gouvernement. Le but ? Museler toute contestation face à un pouvoir largement discrédité dans sa gestion de la crise sanitaire.

Nous exigeons que toutes les convocations soient abandonnées et la procédure refermée sans délai. Le ministre Castaner doit maintenant s’expliquer sur ces dérives autoritaires dont il semble être le principal commanditaire.

Toulouse, le 27 avril 2020

Premiers signataires : CGT 31, FSU 31, Solidaires 31, Union des étudiants toulousains, ATTAC 31, BDS Toulouse, COPERNIC, Mouvement de la paix 31, Université Populaire de Toulouse, Ensemble 31, la France Insoumise 31, Générations.s, La Gauche Démocratique et Sociale 31, NPA 31, PG 31...