Publié le Dimanche 14 avril 2024 à 15h02.

Israël et les puissances occidentales sont responsables de la situation actuelle au Moyen-Orient

En réponse à la destruction de son consulat en Syrie (qui a fait 8 morts), l'Iran a lancé une riposte sous la forme de drones et de missiles tirés sur Israël toute la nuit dernière. Nous estimons que cette responsabilité de la situation incombe sans aucune ambiguïté à Israël et aux grandes puissances occidentales qui provoquent la fuite en avant guerrière dans la région.

L’attaque – qui, selon la communication israélienne, n’a fait aucune victime – s’inscrit en réponse aux différentes actions meurtrières d’Israël dans la région, lesquelles n’ont provoqué aucune réaction hostile de la part des grandes puissances et même un soutien actif. En effet, en plus de la destruction du Consulat iranien, il y a eu les attaques militaires américaines en Irak, en Syrie et au Yémen, les assassinats perpétrés par Israël au Liban. A cela s’ajoutent évidemment les dizaines de milliers de morts à Gaza et les destructions sans précédents perpétrées par Israël.

On ne peut regarder ce qui se passe dans un des pays du Moyen-Orient sans regarder plus globalement à l'échelle régionale. Sans aucune illusion sur le régime iranien – nous soutenons d’ailleurs les contestations sociales et féministes en Iran – le NPA s’oppose à toute escalade militaire et à toute intervention militaire organisée par Israël et les puissances occidentales et leurs alliés, notamment contre l’Iran.

Depuis le 7 octobre, chaque agression de l'État israélien est justifiée comme une défense contre la menace du Hamas et bénéficie de l’impunité, que ce soit à Gaza, en Cisjordanie ou sur les territoires libanais ou syrien. Cette impunité met la région au bord de l'embrasement. Ainsi la désescalade est de la responsabilité des alliés d’Israël. Pour obtenir la paix, il faut imposer la justice et donc mettre un terme à l’impunité. Le NPA réclame le désarmement d’Israël, le retrait complet des troupes de Gaza, la reconstruction de Gaza et le droit au retour des réfugié·es.

Montreuil, le 14 avril 2024