Publié le Dimanche 25 mai 2014 à 21h33.

Le FN en tête, PS et UMP désavoués, une alternative reste à construire.

Ces élections européennes auront été marquées par une nouvelle victoire électorale du Front national. Celle-ci traduit la désespérance sociale d’une grande partie du monde  du travail et la crise politique générée par les mêmes recettes mises en œuvre par les gouvernements successifs. Non seulement le FN ne peut pas représenter une solution mais au contraire son poids politique aggravera encore la crise.

Après les élections municipales, elles confirment la raclée du parti socialiste en France payant ainsi la politique favorable au patronat menée depuis plus de deux ans. Par l’abstention massive ou par le vote pour la droite et l’extrême droite arrivée en tête, les électeurs et électrices ont condamné cette politique. Une sanction similaire touche dans la plupart des pays d’Europe, les gouvernements qui ont mis en œuvre les diktats de la Commission Européenne, de la BCE et du FMI contre les travailleurs et les peuples. Elle sanctionne aussi une Europe capitaliste antidémocratique et éloignée des préoccupations de la majorité des populations.

Face à cette situation, où la gauche est au plus bas, il est urgent que les salariéEs, les organisations de la gauche sociale et politique reprennent le chemin des mobilisations pour combattre les politiques pro-patronales et la montée des droites extrêmes qui en est la conséquence et pour offrir une alternative globale à cette société.

Montreuil le 25/05/2014