Publié le Vendredi 10 janvier 2020 à 15h27.

Macron tente de briser nos grèves par la violence policière : nous ne reculerons pas !

Une camarade de l'interpro de Montreuil-Bagnolet a été blessée dans des actions ultra violentes de la police ce jeudi 9 janvier. Irène travaille à la RATP sur la ligne 9. Elle est en grève depuis le 5 décembre alors qu'elle élève seule ses 2 enfants. Elle s'est fait matraquer par un flic alors qu'elle filmait l'interpellation de Damien, lui aussi salarié de la RATP sur la ligne 9. Les violences policières qui ont émaillé ce défilé du 9 janvier sont intolérables. Tout notre soutien à celles et ceux qui en ont été les victimes hier, comme Irène et Damien.

À cette heure, Damien est toujours en garde à vue. Nous exigeons sa libération immédiate et l'arrêt de toutes les poursuites à son encontre.

Il y a trois jours, la police assassinait un livreur. Hier la « justice » annonce qu'elle ne poursuivra pas le gendarme qui a assassiné Rémi Fraisse. Il va falloir que l'institution policière paye pour l'ensemble des crimes qui ont été commis ces dernières années à l'encontre des manifestantEs : les morts, les mains arrachées, les yeux crevés, les crânes défoncés...

La macronie voit durer et augmenter l'ampleur de la grève, soutenue par une très large majorité des travailleuses et des travailleurs. Alors Castaner et Lallement amplifient la répression dans le but de casser la mobilisation. Avec 370 000 manifestantEs à Paris le 9 janvier et 1,7 millions dans toute la France, le doute s'installe même dans la majorité à l'Assemblée. Macron et son gang se lance dans une fuite en avant répressive. Mais ils n'arriveront pas faire taire notre colère contre cette inique réforme des retraites. Les capitalistes veulent nous imposer un monde inhumain, nous leur répondons « Révolution ».

Comité NPA-Montreuil, 10 janvier 2020