Publié le Lundi 27 octobre 2008 à 18h44.

Tract du 27 octobre...Sarkozy relance....les attaques contre les travailleurs et la population

Plus d'État au service des riches et du capitalisme

 

Christine Lagarde avait déjà accordé 10,5 milliards aux principales banques françaises soi-disant pour favoriser la relance du crédit. On a vu comment la Caisse d'épargne comprend cette relance en perdant 695 millions en Bourse. Sarkozy rajoute 275 milliards aux entreprises en même temps qu'il annonce la mort programmée de la taxe professionnelle. Avec les cadeaux précédents on atteint le chiffre faramineux de 659 milliards.

Champagne au château !

Outre 175 milliards d'investissements directs de l'État, Sarkozy a décidé de créditer les groupes stratégiques de 100 milliards pour mieux les armer dans la concurrence internationale acharnée qui s'annonce. Sa politique industrielle, ce n'est pas plus d'État pour mieux redistribuer les richesses, mais pour mieux mener la guerre économique.

Moins d'État pour la population, la protection sociale et les services publics

Le candidat du pouvoir d'achat des milliardaires a déclaré qu'il était hors de question d'augmenter les salaires, les pensions ou les minimas sociaux. En même temps, il essaie de nous convaincre que ses milliards aux patrons ne nous coûteront rien.

En fait, le Medef et lui-même nous en adressent la facture. D'abord le patronat, par une vague de fermetures d'entreprises, de licenciements, de chômage technique et de baisse de salaires. Le gouvernement ensuite qui, dans le prolongement de l'assouplissement des 35 h et du travail des séniors, prévoit plus de mobilité, le travail le dimanche et continue à réduire les effectifs de la fonction publique.

Plus de 8 millions de français vivent déjà avec moins de 700 euros par mois mais le gouvernement n'envisage que 60 000 contrats aidés supplémentaires pour un coût de 150 millions, une distribution d'actions qui dégringolent et une participation aux bénéfices déclarés qui n'existeront plus.

On ne peut pas mieux se payer notre tête !

De plus, le petit soldat du Medef a annoncé la mort programmée de la taxe professionnelle payée par les patrons, soit 50% du revenu des communes. Cela veut dire la dégradation des services communaux. Les communes déjà en difficulté à cause d'emprunts douteux augmenteront les impôts locaux comme Paris vient de le décider.

Enfin le gouvernement a autorisé les patrons à reporter le paiement de leurs cotisations aux caisses de la Sécu, retraites, chômage. Ce provisoire qui risque de se prolonger alimentera les trous de ces caisses pendant que les salariés financeront les entreprises par leurs cotisations qui, elles, sont maintenues.

Préparer la riposte tous ensemble

Sarkozy laisse toutefois percer sa crainte : « nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires et des classes moyennes. » Eh oui ! Il y aura toujours une mesure de trop qui mettra le feu aux poudres. Et le vaste plan d'attaques contre les salariés de l'automobile pourrait bien y contribuer comme leur mobilisation commence à le montrer. C'est en tous cas cela qu'il faut préparer et construire : une riposte générale tous ensemble.

Le 27 octobre 2008