Publié le Mercredi 6 septembre 2017 à 08h15.

Université d’été : Youpi, c’était la rentrée !

Du 27 au 30 août, le NPA a bel et bien fait sa rentrée, réunissant cette année plus de 700 participantEs, soit plus que ces dernières années. Un bon signe, un succès et une très bonne nouvelle qui augure, espérons-le, une rentrée combative contre Macron et cie. 

Comme chaque année, les participantEs – militantEs et sympathisantEs du NPA – n’auront eu que l’embarras du choix, dans un programme foisonnant mêlant actualité des luttes, retours historiques et réflexions pour l’émancipation.

D’un siècle à l’autre...

Anniversaire oblige, le centième anniversaire de la révolution russe aura occupé une place de choix : une grande plénière, sept séances et deux soirées. Ainsi chaque jour, entre 50 et 100 participantEs ont suivi les séances du cycle consacré à 1917. Et lundi 28 août, dans une salle pleine comme un œuf, 400 personnes ont participé à un échange passionnant autour des interventions d’Olivier Besancenot (dont le nouveau livre consacré à 1917 était disponible en exclusivité à cette université d’été), de l’historien Jean-Jacques Marie et de Catherine Samary. Le débat sur le bilan et l’héritage de la grande révolution ne fait que commencer.

Autre temps fort de notre rendez-vous estival, la projection en avant-première du nouveau film de Raoul Peck, le Jeune Karl Marx, a enthousiasmé le public qui s’est engouffré dans la grande salle (plus de 400 personnes) et a fait une véritable ovation au réalisateur de ce film salutaire. Oui, Marx et la perspective d’un dépassement du capitalisme sont bien vivants !

TouTEs là !

On l’a dit, étaient présents à Port-Leucate l’historien Jean-Jacques Marie et le réalisateur Raoul Peck... Mais aussi René Dahon, porte-parole de l’association Roya citoyenne (qui a pris la parole au meeting de dimanche soir), le sociologue Alain Bihr, l’intellectuel et militant grec Stathis Kouvélakis, l’écrivaine de roman noir Dominique Manotti, le journaliste Pierre Puchot, la chercheuse en sociologie politique Florence Joshua, la docteure en sciences de l’éducation Laurence de Cock, l’historien Jean-Baptiste Fressoz, la sociologue Mathilde Pette, le militant de l’écosocialisme Daniel Tanuro, le responsable de la LPO Frédéric Malvaud, le docteur Philippe Michaud, le physicien Hubert Krivine, deux militants du journal l’Envolée... Des savoirs multiples et une expertise diverse pour s’interroger, réfléchir et élaborer de nouvelles réponses à un système insupportable. Pour se détendre intelligemment aussi...

À bas toutes les frontières ! Toujours placée sous le sceau de l’internationalisme, outre les militantEs du NPA engagés dans l’action et la solidarité internationales, notre université d’été a aussi eu le plaisir d’accueillir Nadir Djermoune (Algérie), Nadia De Mond (Italie), Alex Merlo (État espagnol), Tassos Anastassiadis (Grèce), Fred Leplat (Grande-Bretagne), Michael Prütz (Allemagne), Carla Tonini (Argentine), Joseph Daher (solidarité avec la Syrie)...

La rentrée de la lutte des classes

Enfin, notre université d’été marque la rentrée du NPA. Dès le premier soir avec son grand meeting de rentrée (voir article en page 10 de ce numéro), meeting qui cette année a été suivi des chansons révolutionnaires du groupe El Comunero (qu’ils en soient ici remerciés). 

Des ateliers spécifiquement destinés à préparer la rentrée sociale, et notamment le premier rendez-vous du 12 septembre, ont été organisés, où l’on a parlé des ordonnances, du Front social ou des stratégies syndicales.

Un premier échange en vue de la préparation du prochain congrès du NPA a également eu lieu en présence de plus de 150 participantEs. 

Enfin, comme les années précédentes, le NPA ne pouvait pas se réunir sans poursuivre aussi la discussion avec d’autres forces politiques : une invitation au débat à laquelle ont répondu cette année le Parti de gauche, Ensemble et Alternative libertaire.

Vous l’aurez compris, rendre compte de quatre jours de réunions, de soirées... de discussion en terrasse, à la piscine ou à la plage, n’est pas chose aisée. Et peut-être qu’au final, la meilleure des façons de se faire une idée précise, c’est de venir (ou de revenir) à Port-Leucate fin août. Rendez-vous en 2018 ?

Commission université d’été